dimanche 8 mars 2015



Des tamis, des brisures
hachurent nos colères

signes absents
cachés sous le rugueux

affleurement 
des plaintes sans nervures

Trahir les apparences
dans un rire insensé
qu'aucun dieu ne pardonne.

3 commentaires:

Aurélie a dit…

Dans ces photos qui me touchent, j'ai l'impression que le bois emprunte le chemin de l'eau et que la main pourrait empoigner la lumière. Belles métamorphoses.

PERMI4 a dit…

L’eau peint d’un pinceau alangui le bois chu en son cours, isthme liquide entre deux lopins de terre où l’hiver git.

Les Amis de Koudougou a dit…

Je parcours ces photos et ces poèmes comme on lit dans le parfum d'une âme, les yeux ensommeillés