jeudi 19 septembre 2013


Entre ciel et ruisseau
la marcheuse d'eau
confie à ses pieds le chemin
vers la source.

Aux voiles sans mâture
s'étonnent les regards

un monde inconnu
existe-t-il
de l'autre côté ?

Etranger
dans la maison déserte,
 chante l'absence
et la nudité

laisse ta peau  
s'empourprer 
pour alléger ton fardeau. 


Aspirer
les angles ronds de la lumière

Abandonner tout désir
d'empreinte

Passer, n'être plus
que l'autre facette de l'ombre.

Sur le miracle de l'eau
se courbaient les corps profanes
brisant à la surface
les mirages dorés,
pailles et poussières.

Les mains rouges et puissantes tordaient
des linges gorgés de propreté.

Jeu de dupes
échec et matité

partie gagnée
d'avance sur
le soleil.