lundi 4 juillet 2016



L'air du soir élargit l'espace,
roule ses molles torsades
son feu couve sous la nacre

Ici chaque nuit
des hommes
cheminent vers les dieux.

3 commentaires:

PERMI4 a dit…

Très belle page aux mots d'une grande re(in)spiration. La photo intrigue par ses plans multiples et une végétation très variée sinon hétéroclite. Ressenti : Poussin réinvesti par le Douanier Rousseau.

PERMI4 a dit…

Vu depuis lors ce lieu qui invite à la contemplation et provoque le photographe. Réussi !

Jean-Marie Perret a dit…

Malagar est un ciel où se promènent les regards d'un artiste qui a beaucoup rêvé par là, beaucoup écrit... Et si l'on ne lit plus guère qu'avec difficultés les romans de Mauriac, si son style souvent affecté a mal vieilli, il importe de sauver ses carnets, ses chroniques et tout ce qu'il a offert de meilleur dans l'observation de son temps, avec un courage certain.