lundi 15 février 2016

Rides, failles

le jour dure le temps qu'il faudra

Attente
cercles du soleil
ombres, absences
saisons sèches

nos mains, nos pieds
tourneront

vertige sans fond

3 commentaires:

PERMI4 a dit…

Voilà qui, si je reviens dans un passé récent, ne me laisse pas de bois, de ce bois dont sont faits les chevaux de manèges.

bizak a dit…

Très beau poème sur les failles d'une souche de bois

Jean-Marie Perret a dit…

Qui s'aventure ainsi dans les failles de l'image ? Sa marche est-elle pensée ? Il suffirait que le sol s'ouvre et se referme pour que le monde, pour lui au moins, soit un désert obscur, étroit.